CONSEILS aux candidats


Conseils aux futurs candidats 

Bien réviser les nouveaux thèmes abordés par la réforme :

Parmi les nouvelles questions, certaines font appel à des thématiques peu ou très peu abordées auparavant.


Elles concernent :

· Les nouvelles technologies dans l’usage de la conduite ; il peut s’agir de questions qui
portent sur la connaissance du rôle, de l’utilité et du bon usage de certains dispositifs d’aide
à la conduite, par exemple ESP1, ABS2, AFU3, limiteur et régulateur de vitesse, GPS… ainsi

que de la conduite sur voiture automatique.

· La conduite économique et écologique : les candidats auront à connaître les principes de
ces conduites visant à limiter l’impact du déplacement routier sur l’environnement et leurs effets sur la sécurité routière (la consommation de carburant, l’usure des éléments mécaniques du véhicule, la pollution sonore…).
· La connaissance des gestes basiques de premier secours : quelles premières réactions
avoir si l’on est témoin d’un accident.
· La perception des risques : au-delà de la connaissance des règles du Code de la route, cet

enjeu mesure la capacité du candidat à adapter son comportement en fonction de l’analyse de la situation.

Bien réviser les thématiques ayant posé le plus de difficultés aux candidats :

Les premiers candidats à passer le Code avec les nouvelles questions ont rencontré des

difficultés avec les thématiques suivantes :

• L’adaptation de la vitesse en fonction des situations : ce n’est pas parce qu’une vitesse

maximale est autorisée sur telle portion de route qu’il faut pour autant rouler à cette vitesse. Le conducteur doit savoir adapter sa vitesse aux circonstances, par exemple la pluie, les distances de sécurité, un usager vulnérable à proximité.




ESP : programme électronique de stabilité. Il permet d'améliorer le contrôle de la trajectoire. Il détecte la perte d'adhérence et agit
sur le freinage de chaque roue pour éviter le dérapage. Attention, l'ESP ne permet pas d'éviter toutes les sorties de route. 


ABS : système antiblocage des roues. En cas de freinage d'urgence, il permet d'éviter le blocage des roues et de conserver le
contrôle de la direction. Il ne raccourcit pas la distance de freinage.
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AFU : aide au freinage d'urgence. Il détecte le passage anormalement rapide de la pédale d'accélérateur à la pédale de frein.
Dans les situations d'urgence, combiné à l'ABS, il amplifie au maximum le freinage sans bloquer les roues. En cas de déclenchement de l'AFU, les feux de détresse s'allument automatiquement.
• Les effets de l'alcool et des produits stupéfiants ainsi que les dispositions légales et les
modalités de dépistage : les taux d’alcool dans le sang et dans l’air expiré que les conducteurs novices et expérimentés ne doivent pas dépasser, l’interdiction de conduire sous l’emprise de drogues, les sanctions (amendes et perte de points en cas d’infractions), comment les forces de l’ordre procèdent pour déceler la présence de ces produits dans le sang, dans la salive ou dans l’air expiré des conducteurs.
• L’installation au poste de conduite : le candidat doit savoir non seulement quelle est la bonne position en situation de conduite mais pourquoi elle est bonne, en quoi elle garantit sa sécurité et celle des autres usagers.
• Le transport de passagers (installation sécurisée des adultes, enfants et bébés), le chargement du véhicule et les influences sur la conduite : le candidat doit être en capacité de s’assurer de la sécurité des passagers de son véhicule (par exemple modalité d’installation d’un siège bébé, désactivation de l’airbag passager) ; ils doivent également connaître les règles de transport d’objets qui permettent de sécuriser l’habitacle en cas de freinage d’urgence ou d’accident.

• Éléments mécaniques et autres équipements liés à la sécurité : le candidat doit savoir détecter les dysfonctionnements les plus courants pouvant mettre en cause la sécurité et le bon fonctionnement du véhicule, tels la pression des pneus, le niveau d’huile ou de liquide de refroidissement…

· Les documents administratifs liés à l’utilisation du véhicule et les sanctions pour non possession
ou non-présentation : le candidat doit savoir quels documents avoir toujours en sa possession lorsqu’il conduit, qu’il doit présenter en cas de contrôle, et ce qu’il risque s’il ne les a pas.
Ainsi que, comme vu plus haut, les nouvelles thématiques que sont :

• Les nouvelles technologies : ESP, ABS, AFU, limiteur, régulateur, GPS… leur rôle, leur

utilité, leur bon usage.

• La conduite économique et écologique : les principes – les effets sur la sécurité routière, la

consommation de carburant, le rejet des gaz à effet de serre, l’usure des éléments mécaniques

du véhicule et la pollution sonore.

Réviser avec des documents mis à jour depuis février 2016
   


 
http://www.securite-routiere.gouv.fr/permis-de-conduire/passer-son-permis/l-epreuve-du-code 

ainsi que sur ses comptes Facebook (Sécurité routière) et Twitter (route plus sure) des questions typiques de la réforme, afin de permettre aux candidats de parfaire encore leur compréhension de cette réforme.

Se présenter à l’examen si et seulement si vous vous sentez suffisamment formé

Le jour J : adopter l’état d’esprit de la réforme 

Le nouvel examen du Code de la route n’est pas plus difficile : les règles du Code de la route restent inchangées. Dans certaines écoles de conduite où la réforme avait été parfaitement intégrée à la préparation, les taux de réussite ont pu atteindre 80%. 

Mais sa philosophie est différente : le nouvel examen cherche à vérifier non seulement que le candidat connaît les règles du Code de la route, mais qu’il en comprend les enjeux, qu’il sait détecter une situation à risque et adapter son comportement. Si le candidat est confronté à une question pour laquelle il peine à donner une réponse, il lui suffira souvent de faire appel à son bon sens pour réussir à la trouver.